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mouchoirbleu

29 septembre 2011

j'arrête

Voilà, l'histoire se répète. il suffit d'avoir une mauvaise aventure, et tout de suite arrivent les solution drastiques. Je ne suis pas le premier, je ne serai pas le dernier. Mais bon, je vous le dis quand même : j'arrête avec les femmes. Elle sont volatiles, bizarres, je ne les comprends plus ou peut être je n'y ai jamais rien compris. de toute façon, c'est clair que j'arrête de me poser des questions. je n'aurai pas la réponse que je cherche, j'aurai même pas de réponse du tout, probablement. ce que je sais, c'est que je ne trouve pas juste de souffrir pour quelqu'un qui ne le mérite pas.

C'est ce que j'ai été obligé à faire jusqu'à maintenant. Mais à partir d'aujoud'hui, cela va changer. c'est fini les larmes, les nuits blanches, les "oui" et encore "oui" et toujours "oui" sans que cela ne m'apporte rien. C'est fini de me faire exploiter sans honte et sns pitié par une femme. Elles profitent de ma faiblesse, de mon incapacité de comprendre ce qui passe dans leur tête, leurs pensées tordues. Je vais changer de femme comme je change de partenaire sur chatroulette, au bout de quelques secondes j'appuie sur "next" et je passe à la suivante, en esperant que comme ça, tout ça fasse moins mal...

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13 avril 2011

le mouchoir bleu

J'étais la, depuis peut être 2 ou 3 semaines, enfin depuis bien trop longtemps. Je l'ai vu, les yeux mouillants elle s'avancait. Je suis passé de cette stupide boîte en carton aux joues de cette femme, je me suis retrouvé confronté à ses larmes, chaudes et salées, je n'avais jamais rien ressenti de pareil. Un mouchoir, un put*** de bout de papier, voilà ce que j'étais, mais en un instant je suis devenu son sauveur, son homme, celui qui l'a vu dans un des moments les plus intime de sa vie. Le maquillage coulant, la respiration haletante, et le coeur à l'arrêt, c'est ce qu'il restait d'elle après avoir appris la mort de Carlos. Big Bisou n'était plus. Une autre larme.

On traversa le living room pour arriver dans la salle de bain. Elle jeta un oeil au miroir et se trouva laide, mais moi je l'aimais, elle ne le savait pas. Meme Bukowski n'aurait pas imaginé une idylle entre un mouchoir (si doux soit il) et une femme de son calibre. Une larme, une autre. Au moins mon sort me convenait, mes freres mouchoirs avaient terminé leur course dans la corbeille à papier de Juan, son fils de 14 ans. Ce petit c** vient de découvrir qu'Internet débordait de femmes à poiles et il passe 6 heures par jour dans sa chambre à se tirer sur le manche. On est d'accord, les larmes sont plus douces et moins collantes. Larme, larme.

On quitta la salle de bain. Elle s'essuya le visage, je sentais que la fin de notre flirt était proche. Une dernière larme, la meilleure, salée, chaude et scintillante. Elle alluma son ordinateur et pris place devant sa webcam, bazoocam, voilà par quoi elle allait me remplacer. Je la réconforte, l'aide à passer un moment difficile, et point, elle me remplace, me jette, comme un vulgaire mouchoir. Un mouchoir, et mer** j'avais oublié. Alors je suis là, sur le coin du bureau, couvert de mascara et elle s'amuse, une larme, la mienne. Ou sont les mouchoirs à mouchoir?

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